Cours « Modèle et diversité touristique » / Pascale FROMENT
Surtourisme, post-tourisme et résistances dans les villes de la Méditerranée
Objectifs pédagogiques :
A partir de l’espace méditerranéen – premier « gisement » touristique du monde – et de ses villes, l’objectif est d’aborder les effets d’un tourisme en pleine croissance sur les espaces urbains mais aussi l’émergence de nouvelles pratiques touristiques, ou post-tourisme. Le double processus de mise en tourisme des centres historiques, via le patrimoine notamment, et de plateformisation – ou airification – ont intensifié la pression sur le logement donnant lieu à des résistances nombreuses au surtourisme de la part des habitants.
Il s’agira d’interroger ces tendances et tensions sur les territoires dans leur diversité et l’actuelle recomposition sociale et spatiale de villes associant hauts-lieux touristiques et lieux « ordinaires » dans le cadre d’une reconfiguration du rôle des différents acteurs (institutionnels, opérateurs privés, touristes et habitants).
Suite à la sortie terrain et au travail de synthèse réalisé dans la spécialisation « « Résistances et adaptations à la mondialisation par les patrimoines », des travaux d’étudiantes ont été remis sous forme de posters : celui de Cassandra COMAN, Master 2 VARAP, 2022-2023 : « La patrimonialisation : un enjeu pour la cité »
L’atelier est l’occasion d’une mise en situation réelle pour le groupe. Le commanditaire, la Croix-Rouge française, charge les participants de problématiser une question pratique. La question est ensuite traitée selon une méthodologie produite pour l’occasion et donne lieu à des livrables divers.
Ici, une carte de localisation des établissements de santé en fonction du degré de précarité des communes de la Réunion réalisée par la promotion de 2018-19.
Ces cartes ont été réalisées par la promotion 2020-21. Elles montrent l’activité de la Croix-Rouge française lors du premier confinement pendant la première vague de la pandémie de Covid-19 et une analyse plus complexe de l’activité par département lors de la deuxième vague pandémique, mesurant une « intensité relative » des actions de la société sur la période.
Cours « Éducation à l’environnement et au développement durable »
Guillaume Dozier et Damien Saraceni de l’association Boomforest sont venus présenter leur activité et échanger avec les étudiants du M2.
Boomforest propose la création de forêts naturelles sans entretien, dans tous les milieux y compris urbains. Pour ce faire, il s’agit de stimuler le processus de reforestation grâce à une méthode de plantation bien précise (Miyawaki).
Encadrés par Sophia Lakhdar, les étudiants ont accompagné l’association LAB3S dans le cadre du programme « Du potager à la marmite « . Ce dernier vise à développer une dynamique locale autour d’un projet couplant production locale et cuisine collective afin de permettre à des habitant.es de Bondy d’être actrices de leur alimentation.
La promotion a été chargée d’élaborer un questionnaire, soumis par groupe à proximité de lieux partenaires du programme, afin d’aider l’association à appréhender l’intérêt des habitant.es pour le jardinage urbain, la cuisine collective afin d’améliorer le programme PAM et en permettre une meilleure appropriation sur le territoire. Ce travail a fait l’objet d’une restitution à Bondy dans les locaux du LAB3S.
Pour en savoir plus sur le LAB3S , laboratoire de la transition écologique dans l’est parisien : https://www.lab3s.fr/
Le jardin partagé du LAB3S à Bondy, un support pour le programme PAM / avec Sophia Lakhdar et Lucile Vigouroux, 16 décembre, source : Demailly.
Cours « Construire la citoyenneté environnementale »
Dans le cadre du cours, les étudiants du M2 VARAP et du M1 TREES (parcours Transitions écologiques, économiques et sociales, master mention Économie des organisations) ont eu à présenter une démarche territoriale à grande échelle qui permette d’éclairer ce qu’est la citoyenneté environnementale.
17 novembre, source : Milian.
Un groupe d’étudiants s’est intéressé au collectif des Survoltés qui a mis en place un parc photovoltaïque de plus de 700 panneaux dans la commune d’Aubais (Gard).
Un autre groupe a présenté le projet de la Ferme du Rail dans le 19ème arrondissement de Paris qui vise à allier agriculture urbaine et solidarité en regroupant une exploitation agricole, des logements et un restaurant.
Pour accéder à la présentation ppt du groupe (Source : Artur, Drouard, Zimolong) :
Cours « Éducation à l’environnement et au développement durable »
Cette année encore, les étudiants ont participé à l’atelier Fresque du Climat. Basé sur les rapports du GIEC, cet atelier permet aux novices comme aux experts de mieux comprendre les composantes du dérèglement climatique et son caractère systémique.
Mise en place de la Fresque du Climat ; atelier animé par Didier Bonometti, 30 septembre, Source : Milian
Il a été suivi 3 semaines plus tard par l’atelier 2 tonnes. 2 tonnes équivalent CO2 par an, c’est l’objectif à atteindre d’ici à 2050 pour respecter les engagements de l’Accord de Paris à savoir maintenir l’augmentation de la température mondiale à un niveau inférieur à 2 degrés. L’atelier propose aux participants d’essayer de limiter le changement climatique en atteignant ces fameuses 2tonnes par an et par personne, d’ici à 2050 en prenant en compte les dimensions individuelles et collectives du sujet, sans oublier le rôle de l’influence.
Cours « Expertise écologique des milieux » par Cyril Castanet
Ce cours comprend cette année deux volets : un premier (1 journée de terrain) s’est déroulé dans la vallée de la Marne, au Parc départemental de la Haute Île et ses alentours puis un second (2 journées de terrain), dans le val de Loire orléanais.
Ces journées permettent de caractériser, avec une entrée large et systémique, des éléments de la nature et la dynamique de la mosaïque des milieux biophysiques (masses d’eau, sols, végétation, faune …), des ressources, des risques et de leur gestion. Lorsque les conditions sont réunies, des analyses en laboratoire (observations et mesures) sur des échantillons prélevés sur le terrain sont réalisées.
Cours « Analyse des données spatiales et statistiques » par Jean-François Valette
Cet enseignement est consacré à la collecte, la prise en main, la représentation et l’enrichissement de données géographiques hétérogènes : il vise à rendre les étudiant·e·s autonomes face à une masse importante de données spatialisées, tant dans l’approche méthodologique des grandes matrices d’information géographique que dans leur(s) représentation(s) cartographique(s).
À travers ce séminaire-projet basé sur l’analyse de données sociodémographiques, il s’agit de travailler la maîtrise de l’ensemble de la chaîne de traitement de l’information géographique. L’objectif est double : d’une part, il s’agit de comprendre et de savoir expliquer les analyses statistiques classiques uni, bi et multivariées réalisées dans des travaux existants ; d’autre part, il s’agit d’approfondir les compétences propres en analyse statistique et en cartographie thématique, de construire et gérer des bases de données spatialisées, et de mobiliser et synthétiser des informations dans un cadre thématique. Le programme abordera les principaux points suivants : construction de matrices géographiques élémentaires, mise en relation de sources différentes, construction d’indices, résumés de distributions statistiques, tests de corrélation, modèle de régression simple, explorations des données par des analyses factorielles et classifications, et représentations relatives des individus spatiaux. De telles compétences permettront par la suite l’étude des changements de mailles, d’effets de co-occurence spatiale (corrélation et modélisation simple), d’effets de distance et d’appartenance, ainsi que la recherche de phénomènes spatiaux explicatifs.
Les méthodes seront mises en œuvre au moyen du tableur Excel (utilitaire d’analyse), des logiciels d’analyse de données R (via RStudio), des logiciels de Système d’information géographique ArcGis, et QGIS, du logiciel d’analyse et de cartographie automatique Philcarto, de l’application de cartographie en ligne Magrit, et des logiciels de dessin vectoriel Illustrator et Inkscape. L’accent sera mis sur l’articulation et l’interopérabilité des logiciels et des documents à produire, afin de manipuler et rendre manipulables les différents outils.
Carte réalisée par Antoine Gay, M2 Varap 2022-2023